Ils sont chercheurs, avocats, journalistes, médecins, enseignants, artistes… Iels ont tous dû quitter leur pays à cause de leurs actions sociales, persécutions, menaces de mort. Les dernières années la Russie comme d’autres pays de l’ancien bloc soviétique ont promulgué de nombreuses lois homophobes. Jugé.es sur leurs préférences sexuelles, ces gens sont considérés des personnes non-grata dans leur propre pays. Pour beaucoup d’entre ieleux la guerre en Ukraine fut comme un point de non-retour.
Aujourd’hui, dans plusieurs pays post-soviétiques, et en Russie en particulier, c’est même l’existence des personnes LGBT qui est mise en cause par l’Etat et par la société russe qui considère ces orientations comme signe de liberté, jugée contraire aux valeurs traditionnelles russes.
La plupart de ces personnes ont des destins tragiques : jetés dehors par leurs familles, trahis par les proches, dénoncés par leurs collègues, persécutés par le système poutinien et haïs par la société russe traditionnaliste, iels sont tous un point commun : cette liberté intérieure qui, aux yeux de l’Etat russe, les fait devenir ‘agents de l’Occident’.
Gays, lesbiennes, bi-sexuels, personnes transgenres… iels ont trouvé refuge dans plusieurs pays européens occidentaux comme la France, l’Allemagne, les Pays-Bas, la Belgique, l’Espagne, UK… Dans ces pays, les associations sont parties prenantes pour soutenir leurs parcours en les accueillant, en les hébergeant, en les aidant à aboutir des droits.